…car une grande partie des jardins ont une superficie de plus de 2 500 mètres carrés. Nous n'imposons pas un modèle ; nous nous inscrivons dans une trajectoire de sobriété.
Laisser penser qu'il s'agirait d'un texte de décroissance, c'est également aller à l'encontre de la réalité des chiffres et de la réflexion que nous devons avoir sur notre patrimoine. Paysages, forêts, sols, espaces agricoles forment une partie de notre bien commun. Ce sont eux, notamment, qui nous offrent des espaces de développement et sont en partie à l'origine de la vitalité du tourisme. Ce sont des atouts pour notre pays.
J'ai relevé la multiplicité des questions dont nous devrions discuter : certains considèrent que la liste des grands projets d'envergure nationale est trop longue, d'autres la jugent trop restrictive ; certains souhaitent que l'on se préoccupe des territoires littoraux, d'autres des territoires de montagne – et j'en passe.
Notre intention – et cela, je l'ai entendu sur tous les bancs – est à la fois de tenir l'objectif de sobriété foncière et de redonner de la souplesse en faisant confiance aux élus de terrain.