D'entreprises donneuses d'ordre en sous-traitants, puis en sous-traitants de sous-traitants, les chaînes s'allongent, les marges se restreignent et la pression sur les salariés s'aggrave. Ces salariés du bout du bout, occupant des emplois le plus souvent invisibles, payés à coups de lance-pierres, ne bénéficieront d'aucune prime. Ils continueront à travailler dur : souvent exposés à des produits chimiques dangereux, à des postures qui abîment leurs corps, ils verront sans aucun doute la prime leur passer sous le nez, alors qu'ils attendaient une augmentation de salaire.