Cet amendement de mon collègue Sylvain Carrière vise à instaurer, sous la forme d'un rapport, un suivi annuel de l'impact des nouveaux projets du GPE sur l'évolution voire la croissance des prix, notamment immobiliers.
Dans un rapport de 2021, le GPE a indiqué que les prix aux abords des gares n'avaient que peu ou pas augmenté par rapport aux prix dans les zones non desservies. Toujours selon ce rapport, cette stagnation aurait été causée par une non-effectivité annuelle du nouveau réseau ferroviaire. Pourtant, l'immobilier se développe selon des logiques d'offre et de demande, elles-mêmes liées à une augmentation de l'offre de transport. Tôt ou tard, celle-ci aura nécessairement un impact sur les prix de l'immobilier. Il devient donc essentiel d'avoir une connaissance fine de cette probable corrélation. Dès lors que les prix augmenteront, une spéculation sur le foncier émergera sans doute et les enjeux de préservation des sols non artificialisés seront primordiaux.
Par conséquent, nous demandons un suivi annuel, afin d'observer les conséquences du développement des modes de transports dans le périurbain, qui pourraient s'avérer néfastes d'un point de vue écologique, mais aussi social, en raison du phénomène de gentrification qui en découle.