En 2017, notre majorité a trouvé la SNCF chargée d'une dette de 35 milliards, que l'État a reprise. Le gouvernement précédent était plutôt de gauche et certains de vos collègues en faisaient partie. Il faut faire preuve d'un peu d'humilité.
Nous avons mené la réforme du quatrième paquet ferroviaire, mais il ne faudrait pas confondre l'ouverture à la concurrence avec une privatisation : en aucun cas nous n'avons privatisé la SNCF !
La majorité a accompli un travail essentiel : avec la loi d'orientation des mobilités (LOM), elle a augmenté de 40 % les crédits affectés aux infrastructures ; dans la continuité des travaux du Conseil d'orientation des infrastructures, la Première ministre a annoncé un plan de 100 milliards d'euros ; ce texte tend à faire des mobilités du quotidien une priorité. Avis défavorable.