Si vous vous intéressiez réellement aux travaux menés au sujet des ZFE, vous sauriez que le Gouvernement, que tous les députés, que tous les élus locaux mobilisés pour lutter contre la pollution de l'air font avancer les choses. À la fin de l'année, vous ne pourrez plus continuer d'utiliser ces arguments, car nous aurons trouvé des solutions à peu près partout ! M. le rapporteur vous a parlé du leasing social : nous en disposerons sous peu, y compris sous une forme très sociale. Des solutions émanent du terrain. Ces ZFE sont une chance, une chance pour la mutation de nos façons de nous déplacer, de concevoir les voitures. Leur seule perspective amènera des gens à changer de véhicule dans des conditions acceptables, si bien que nous progresserons vers la décarbonation, vers la diminution des gaz à effet de serre, au-delà même de leur périmètre.
D'ailleurs, elles font l'objet d'une obligation de résultat, non de moyens, et la ligne d'arrivée n'est pas 2025, comme vous essayez de le faire croire, mais 2032. À cette date, les seuils de pollution dans ces zones seront certainement inférieurs à ceux fixés par l'OMS : d'ores et déjà, neuf métropoles n'ont pas besoin de ZFE, car l'OMS ne les considérerait pas comme polluées. J'ai du reste une bonne nouvelle pour vous, monsieur Meurin : cette année, la pollution de l'air diminue dans les métropoles !