Je vous remercie de reconnaître mon engagement sur le terrain, notamment pour Limoges et la Haute-Vienne. Ne nous lançons pas aujourd'hui dans un débat qui serait trop long. Je l'ai dit ce matin – Mme Meunier n'était pas encore présente –, il est important que nous débattions des 100 milliards d'euros. Par ailleurs, de nombreux groupes ont exprimé le souhait de discuter d'un projet de loi de programmation ; j'ai proposé d'échanger avec chacun d'entre eux pour élaborer éventuellement ce texte. J'espère que nous poursuivrons dans cette voie.
Quoi qu'il arrive, nous déroulerons le plan des 100 milliards parce que nous en avons besoin. Je ne veux pas laisser planer la moindre ambiguïté sur le sujet : les investissements dans les Serm, qui ne sont pas destinés aux seuls métropoles et cœurs de ville, ne se limiteront pas aux 800 millions d'euros alloués par l'État dans le cadre des contrats de plan État-région. Du reste, des investissements sont déjà réalisés.
Nous sommes en train d'investir 2,5 milliards d'euros, budget entièrement pris en charge par l'État, pour moderniser le réseau et renouveler les trains de la liaison Paris-Orléans-Limoges-Toulouse – Polt –, à laquelle je tiens beaucoup. Il en va de même pour la liaison Paris-Clermont-Ferrand. La semaine dernière, j'étais à Bordeaux où j'ai annoncé que 500 millions d'euros seraient consacrés au rachat de nouvelles rames. Cette somme ne sera pas allouée aux Serm. Il s'agit de desservir des villes, des départements ou des régions mal desservis et enclavés, par exemple le long des lignes Bordeaux-Marseille ou Polt, qui pâtissent d'un sous-investissement. Les Serm sont importants mais ils ne répondent qu'en partie à ce problème.