Puisqu'il est question d'élégance et d'esprit constructif, je salue, au nom du Gouvernement, les travaux qui ont été menés : ils témoignent tous d'un engagement collectif. Le but recherché est l'efficacité. Je ne cherche pas à vous opposer les uns aux autres, mais cet amendement propose le dispositif le plus efficace.
L'accessibilité est plus difficile à organiser sur les réseaux historiques que sur les Serm, où elle doit faire partie du projet dès sa conception. Je l'ai dit lors de la Conférence nationale du handicap, je le répète devant la représentation nationale : depuis de longues décennies, nous ne sommes pas au rendez-vous. Je souhaite que l'on accélère la mise en accessibilité des réseaux, des infrastructures, en particulier des gares, qui n'est pas assez rapide.
Du reste, nous joignons le geste à la parole puisque les crédits alloués aux transports publics seront multipliés par cinq dans les contrats de plan État-région pour, enfin, atteindre l'objectif en 2027 – celui-ci aurait dû être atteint l'an prochain. Les travaux d'accessibilité réalisés par la SNCF et financés par l'État devront faire l'objet d'un suivi.
Monsieur Peytavie, vous l'avez répété à juste titre, ce n'est pas seulement une question d'infrastructures ou d'équipements, il s'agit également de fournir un service, de former des agents afin qu'ils facilitent l'accès aux trains – à plusieurs reprises, vous m'avez sensibilisé à cette question, je vous en remercie. C'est la raison pour laquelle les personnes peuvent réserver désormais des prestations d'assistance jusqu'à vingt-quatre heures avant leur voyage – le délai était auparavant de quarante-huit heures, je parle sous votre contrôle. Désormais, le système, qui simplifie la vie de nombreux usagers, fonctionne mieux et cela ne pourra que s'améliorer dans les prochaines semaines. Cette mesure constitue une étape importante qui devrait nous réunir.