En France, 12 millions de personnes sont en situation de handicap et 15 millions de personnes développent une maladie invalidante. Pourtant, sur les 3 000 gares du réseau SNCF, seules 364 sont accessibles et 730 gares supplémentaires sont inscrites au programme d'accessibilité.
L'absence de solution adaptée pour se déplacer, notamment par les transports en commun, est un facteur d'exclusion majeur des personnes à mobilité réduite, comme en témoigne l'APF France handicap dont j'ai rencontré des membres dans l'Hérault. Agir pour la mobilité, c'est faciliter le quotidien de ces personnes et leur permettre de participer pleinement à la vie sociale.
Pourtant, malgré les nombreux schémas directeurs et les avancées sur les obligations d'accès aux personnes handicapées, la majorité des solutions reposent sur des transports alternatifs, sous forme de navettes. C'est un facteur d'exclusion, car les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap doivent s'y prendre plusieurs jours à l'avance pour réserver ces navettes. De plus, elles n'effectuent pas le trajet dans le même temps que certains transports en commun et sont soumises aux aléas de la route.
Dès lors, pour un projet d'aussi grande envergure, il est nécessaire de mettre au premier plan les objectifs d'accessibilité, donc de les intégrer dans les objectifs de développement des services express régionaux métropolitains.