Vous pouvez les applaudir parce que leurs nuits ont été courtes. Je remercie la présidente de la commission des affaires sociales pour sa confiance. Je vous remercie, monsieur le ministre et madame la ministre déléguée, d'avoir accompagné les travaux préparatoires et permis la concrétisation de certains dispositifs. Tout cela a été utile.
Le sujet a mûri pendant de longs mois grâce au groupe qui s'est réuni autour de Guillaume Garot et à toutes les sollicitations dont nous avons été l'objet dans nos circonscriptions, semaine après semaine, de la part de nos concitoyens perdus face au délitement du système de santé.
À mon avis, nous avons fait œuvre utile et les lignes ont bougé sur divers sujets : la permanence des soins, la territorialisation du système de santé, les contrats d'engagement de service public. Je ne vais pas en dresser la liste complète à cette heure, mais j'estime que ce sont des mesures lourdes de sens. Si les acteurs de terrain savent s'en emparer, elles peuvent vraiment faire évoluer notre système de santé, peut-être davantage que certaines grandes lois-cadres générales et très bavardes de 100, 150 ou même de 200 articles, dont on a oublié l'utilité car à force d'être bavardes, elles en oublient l'essentiel. Ce texte synthétique d'une vingtaine d'articles est, quant à lui, très concret.
Encore un immense merci, du fond du cœur. Si vous êtes encore présents à cette heure tardive, c'est que, comme moi, vous avez fait de l'évolution et de l'accompagnement du service de santé une priorité de votre engagement politique. Nous pouvons être fiers du travail accompli – en tout cas, je le suis. Merci aussi à Jean-François Rousset pour tout le super boulot qu'il a fait pour le groupe Renaissance.