…à une hauteur jamais vue depuis 2003. Ce sont des avancées, des améliorations.
Mais – il y a un « mais », monsieur le ministre, monsieur le rapporteur – ce texte est aussi celui d'une occasion manquée. D'autres l'ont dit avant moi : cette occasion manquée, c'est le manque de régulation face aux déserts médicaux. Si nous l'avons défendue, c'est parce qu'elle est à nos yeux un vrai levier d'efficacité de toutes les mesures que nous avons votées en adoptant tous ces amendements. Il manque la régulation ; il manque l'efficacité.
Nous en sommes là ce soir ; le texte mènera désormais sa vie parlementaire, au cours de la navette. Je conclurai en indiquant la position des députés du groupe Socialistes et apparentés, que je représente ce soir : nous nous abstiendrons, dans l'espoir de voir le texte à nouveau enrichi et amélioré lorsqu'il sera présenté aux sénateurs. Quoi qu'il en soit, nous avons fait la démonstration que nous devons traiter les problèmes des Français, que nous devons leur apporter des réponses et que celles que nous avons proposées ont ouvert un chemin.