Le premier point à souligner, c'est que nous avons été capables, collectivement, de mener à bien un travail que je qualifierais de positif et de constructif. Si nous avons pu le faire, c'est parce que nous avons fait preuve d'une écoute réciproque, et aussi parce qu'un travail de fond avait été effectué pendant de longs mois, en préalable à des discussions avec le rapporteur, avec le Gouvernement et avec d'autres groupes, ce qui nous a permis de proposer un certain nombre de solutions. En effet, il n'est pas un seul territoire de la République française, métropolitain ou d'outre-mer, qui ne soit pas concerné par ce sujet.
Des avancées ont été réalisées et des étapes importantes ont été franchies, s'agissant de la formation et de l'attractivité des métiers, des contrats d'engagement de service public (CESP) et des soins non programmés. Monsieur le ministre, il y a 700 000 patients en ALD – affection de longue durée – qui n'ont plus de médecin traitant : ils nous regardent et nous écoutent.
Nous avons donc fait ensemble des choix essentiels, pour faire en sorte d'emprunter un chemin qui nous rapprochera un jour…