mesure qui, dans le contexte actuel de services d'urgences surchargés ou qui ferment la nuit, n'est pas négligeable ; le préavis de six mois en cas de départ d'un médecin.
Malheureusement, malgré ces victoires, l'Assemblée nationale a loupé un rendez-vous, celui de la régulation de l'installation des médecins, que 74 % des Français plébiscitent pourtant.
Alors notre combat continuera, afin de convaincre nos collègues que, bien loin d'être une mesure coercitive, la régulation est un outil indispensable à la lutte contre les déserts médicaux. Si cette proposition de loi nous a permis de débattre de la médecine de ville à l'Assemblée, elle est encore loin d'engager la grande réforme qui fait cruellement défaut à notre système de santé.
En outre, vous n'avez pas répondu aux inquiétudes que nous avons soulevées quant au changement de gouvernance en matière de santé. C'est pourquoi nous laisserons sa chance au texte ; rendez-vous est pris pour continuer le travail.