Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone ; nous avons besoin de nos petits hôpitaux locaux. Dans mon département, en vingt ans, nous avons perdu trois maternités. Et vous voulez en fermer une quatrième ! C'est une véritable atteinte au droit des femmes de disposer de leur corps : elles n'auront bientôt plus le choix de leur maternité. C'est inadmissible ! En conséquence, nous demandons un rapport établissant le lien entre la fermeture, provisoire ou pérenne, des services et la dégradation de l'accès aux soins ces dix dernières années.
Et puisque vous voulez tous améliorer concrètement l'accès aux soins, je vous invite à la manifestation qui aura lieu samedi prochain à Guingamp pour soutenir notre maternité et notre hôpital.