Il est évidemment défavorable. Puisqu'il est question de démocratisation des études de santé, je rappelle qu'un jeune médecin a sept chances sur dix de s'installer dans un désert médical s'il est lui-même issu de ce type de territoire. Dans le cadre du PLFSS, je vais travailler avec Stéphanie Rist sur d'autres mesures pour favoriser le choix de telles études par les jeunes ayant ce profil. Je tiens également à rappeler que c'est cette majorité qui a fait sauter le fameux numerus clausus pour en faire un numerus apertus, ce qui n'est pas rien : le nombre d'étudiants a déjà augmenté de 15 %. Pour ne pas dégrader la qualité des études de médecine, nous nous employons aussi à augmenter le nombre des enseignants pour faire face à une croissance encore plus importante du nombre d'étudiants.