Deuxièmement, nous n'avons aucune raison de mettre en doute les engagements des candidats à respecter scrupuleusement toutes les garanties judiciaires et juridiques entourant la mise en œuvre des extraditions demandées par l'État turc.
Troisièmement, nous devons rester vigilants face à une éventuelle montée en puissance de l'agressivité turque, tant vis-à-vis des Kurdes de Syrie que de la Grèce, même si nous doutons que, dans les circonstances présentes, une véritable épreuve de force avec les uns ou les autres soit dans les intentions d'Ankara.
Quoi qu'il en soit, la meilleure chose que nous puissions faire en ces circonstances, c'est d'exercer au maximum sur la Turquie ce qu'on appelle la pression des pairs. La période intermédiaire entre la signature d'un accord et sa mise en œuvre effective est la plus dangereuse. Abrégez-la et pour cela, mes chers collègues, votez ces deux protocoles et votez les vite – dès ce soir !