Madame la ministre déléguée, je salue tout d'abord votre volonté d'atteindre les 4 000 MSP.
Le point positif que je tiens par ailleurs à souligner, c'est qu'une MSP peut fonctionner avec un seul médecin – en attendant, bien sûr, l'arrivée d'un deuxième médecin en cas de départ à la retraite. Dans ma circonscription, trois d'entre elles sont dans cette situation.
Je vous invite à profiter du pouvoir réglementaire qui est entre vos mains, madame la ministre déléguée, pour expliquer aux ARS que si certaines MSP ne disposent au départ que d'un médecin, au bout de six mois ou un an, une fois que le projet aura commencé à prendre corps, d'autres médecins arriveront. Il ne faut donc pas qu'elles bloquent le projet a priori. C'est le maire de la commune d'Olivet, dans le Loiret, qui a appelé mon attention sur cette question.
Comme l'a très bien dit Nicolas Sansu, vous devez donner de la souplesse. Sur la question des Padhue, ouvrons les portes et les fenêtres, car seul l'exercice coordonné est efficace. Il faut réunir l'ensemble des professionnels de santé, déléguer les tâches et faire appel à des IPA et à des infirmières Asalée – action de santé libérale en équipe –, bref à des hommes et des femmes dont les compétences permettront de soulager le corps médical.