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Intervention de Gabriel Attal

Séance en hémicycle du mardi 2 août 2022 à 15h00
Déclaration du gouvernement relative au projet de programme de stabilité pour la période 2022-2027 — Reprise du débat

Gabriel Attal, ministre délégué chargé des comptes publics :

…au taux de 25 % de l'impôt sur les sociétés que quand celui-ci était fixé à 33 %.

De même, on collecte davantage sur les dividendes qu'avant le prélèvement forfaitaire unique, la flat tax. Car la réalité, c'est que la baisse des impôts libère l'activité économique et donc produit davantage de recettes, ce qui permet ensuite de protéger les Français, puis d'investir pour l'avenir. Nous continuerons à mettre l'atteinte du plein emploi, devenu un objectif atteignable, au cœur de notre stratégie.

La maîtrise des dépenses est également au cœur de notre stratégie. Madame Louwagie, vous nous invitez à aller encore plus loin, encore plus fort.

Plusieurs orateurs l'ont rappelé : le rythme de progression du volume de dépenses, fixé à 0,6 % sur les cinq prochaines années, est tout de même le plus ambitieux depuis vingt ans ! Il faut le dire et le répéter. Oui, cela passera par des réformes – en matière de travail, je pense à la réforme de l'assurance chômage, à l'accompagnement des demandeurs d'emploi grâce à France travail, à la réforme du RSA. Nous les mènerons. Quant à la réforme des retraites, le Président de la République et la Première ministre ont rappelé combien il était nécessaire de la lancer enfin ; mon collègue Olivier Dussopt en précisera les contours dès la rentrée. Le Gouvernement continuera à œuvrer à la débureaucratisation au moyen de réformes structurelles.

Notre politique impliquera des choix. Madame Sas, contrairement à ce que vous prétendez, j'ai bien parlé de l'hôpital et de la santé : les dépenses sociales et de santé seront les seules à continuer d'augmenter en volume, pour la simple raison que nous choisissons d'investir dans le système de santé.

Quant à vous, madame Dufour, vous dites que le Gouvernement a sacrifié les hôpitaux. Je m'inscris en faux contre ces propos. Ce n'est pas vrai !

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