Je serai rapide, car il est tard, mais je tiens tout de même à répondre sur plusieurs des points qui ont été évoqués, à commencer par la question du calendrier. Il est vrai que ce programme de stabilité est présenté après l'échéance prévue pour l'ensemble des pays de l'Union européenne, autour du mois d'avril. Mais si le Gouvernement le présente plus tard, c'est précisément parce qu'il accorde une importance toute particulière à l'exercice que nous venons de mener. Que se serait-il passé si nous avions présenté ce programme de stabilité avant l'élection présidentielle et donc avant les élections législatives ? Les mêmes oppositions qui nous reprochent aujourd'hui un retard auraient reproché au Gouvernement de le présenter avant ces échéances démocratiques majeures.