Nous ne le faisons pas non plus pour faire plaisir aux marchés, mais pour ne pas créer aujourd'hui les conditions des impôts et de la dette de demain. Nous ne le faisons pas pour casser notre modèle social, mais tout simplement, mes chers collègues, pour continuer de le financer.
Nous ramènerons ainsi notre déficit sous les 3 % de PIB en 2027 et commencerons à faire refluer notre endettement dès 2026. Ce chemin empreint de sérieux, nous l'emprunterons en continuant de préserver la singularité de notre modèle social. J'en veux pour preuve l'évolution de la dépense publique qui, quoi qu'en en dise sur ces bancs, continuera de croître.
À ceux qui nous font grief d'austérité,…