Le débat sur le pacte de stabilité devrait constituer un instant de vérité, car le Gouvernement est obligé de traduire en chiffres sa vision de la situation économique et budgétaire de la France, et d'envoyer ses chiffres à la Commission européenne. En lieu et place de vérité, vous avez choisi la désobéissance. Si je reconnais bien volontiers qu'elle peut être une stratégie politique, quand on est au Gouvernement, elle signe en réalité un aveu de faiblesse que l'on ne veut pas s'avouer.