Notre proposition n'est pas la réponse miracle. Je parle ici en tant qu'ancien vice-président en charge des questions de santé pour la région Normandie. Les études de médecine sont extrêmement sélectives. Beaucoup de jeunes passionnés, qui ont la foi et l'envie de soigner, ne passent pas la première ou la deuxième année d'études : ils sont éliminés et partent faire autre chose. Et vous estimez qu'on ne pourrait pas dire à ceux qui ont la chance de poursuivre leurs études, parce qu'ils ont eu les moyens ou le soutien nécessaire, qu'il faut qu'ils s'installent dans un territoire plutôt que dans un autre ? S'ils ne veulent pas poursuivre ces études de médecine au motif qu'ils refusent de s'installer dans certains endroits, d'autres ne demandent qu'à prendre leur place, parce qu'ils ont envie de soigner !
Moi qui suis électricien, je vois que dans notre hémicycle, ce soir, beaucoup de médecins défendent les médecins et leurs privilèges !