Monsieur le rapporteur, vous venez de parler d'ambition ; eh bien, précisément, il faut l'afficher. Émettre un diagnostic territorial partagé signifie que sont mobilisés à cette fin tous les acteurs d'un territoire et les CTS. En outre, grâce à l'index que vous proposera notre groupe transpartisan, on pourra, pour chacune des professions majeures de santé, connaître les besoins dans le détail et établir une projection pour les années suivantes. Affichons d'autant plus cette ambition que – et Thierry Benoit a raison –, à seulement 3 kilomètres de distance, deux communes peuvent être l'une en zone sous-dense et l'autre en zone normale, c'est une vérité que nous avons tous pu vérifier. Les zonages ARS ne correspondent à rien.
Avec ce que nous proposons, nous nous donnerions les moyens d'obtenir une répartition homogène – et, excusez-moi, mais un DTP ne peut être différent pour deux communes distantes, je le répète, de 3 kilomètres. J'aurais des exemples de ce genre à vous donner dans mon propre territoire, en Eure-et-Loir.
Il serait donc vraiment important, monsieur le rapporteur, j'y insiste, d'afficher une telle ambition, afin que les DTP servent de feuille de route pour tous les acteurs.