Je vais être bref car nous en discutons depuis lundi et que je ne voudrais pas allonger à l'infini les débats. Le rôle du CTS est de permettre de concrétiser l'idée que tout le monde dialogue non pas pour constater comme le propose cet amendement – une fois le constat effectué, on se dit merci, au revoir, à dans un an –, mais pour élaborer des stratégies à partir du constat.
Comment aboutir à la permanence des soins, bâtir des politiques de prévention, favoriser la coopération entre les uns et les autres – l'hôpital, la ville, les paramédicaux, les médicaux et autres ? Comment faire en sorte que les forces médicales soient bien réparties dans un territoire ? Comment progresser collectivement et répondre à des enjeux de service en direction, par exemple de ceux qui sont en difficulté ou en situation de handicap ?
L'idée est que chaque territoire se saisisse de ses urgences, de ses priorités, à partir de ce socle commun proposé dans la loi. Il ne s'agit certainement pas de dévitaliser le CTS et d'en faire un simple observatoire. Il doit être un lieu où l'on bâtit des stratégies communes, comme je l'ai déjà expliqué à plusieurs reprises.