Nous allons donc continuer l'examen de ce texte en rondelles de saucisson. Le problème de votre amendement, monsieur le rapporteur, c'est que, dans le cercle que vous tracez pour faire vivre cette démocratie sanitaire, il manque en effet de nombreuses personnes, par exemple les associations d'élus locaux, le mouvement mutualiste, la médecine du travail, la santé à l'école ou encore les organisations syndicales, qui auraient toute leur place dans ces échanges !
Si l'on veut s'inscrire dans une logique qui ne se limite pas aux soins mais qui s'étende à la prévention et à la santé dans sa globalité, la présence de tous ces acteurs est nécessaire. J'ajouterai le médecin inspecteur du travail, pour peu qu'il y en ait un – d'après les derniers chiffres mis à ma disposition, plus de la moitié des postes n'étaient pas pourvus dans le pays. On aurait besoin de l'ensemble de ces acteurs pour que les délibérations portent vraiment sur l'ensemble du champ de la santé.
Pour résumer, et même si je demeure assez dubitatif sur les effets de cette organisation, quand on trace un cercle, il faut aller au bout ! Or certains acteurs sont exclus de la proposition que vous faites, de manière selon moi assez problématique. J'ajoute que, compte tenu de tout ce qui vient d'être dit, il faudra créer une infrastructure administrative pour permettre aux CTS de fonctionner.