Il vise à permettre au conseil territorial de santé de se doter d'une commission pour chaque spécialité en tension sur un territoire donné. Une telle mesure se justifie pleinement, puisque, comme l'indique l'exposé des motifs du texte, « 25 % des médecins spécialistes couvrent [seulement] 5 % du territoire » et « une quarantaine de départements sont aujourd'hui sous le seuil critique de 40 spécialistes pour 100 000 habitants ». On sait quelles spécialités sont particulièrement touchées, notamment la psychiatrie, la gynécologie et la pédiatrie – nous avons déjà eu l'occasion de le dire. L'exposé des motifs ajoute que « 23,6 % des femmes vivent dans un désert médical gynécologique » et que « 27,5 % des enfants vivent dans un désert médical pédiatrique ».
En dix ans, mon département, la Seine-et-Marne, qui est classé 98
J'ai pris l'exemple de la Seine-et-Marne, mais ce constat est valable pour de nombreux autres départements. C'est la raison pour laquelle il nous semble essentiel d'instituer ces commissions spécialisées au sein des CTS, pour les domaines qui connaissent les carences les plus importantes.