…de faire en sorte qu'un nouveau praticien ne puisse installer sa plaque que si un autre retire la sienne. D'abord – et ceux qui défendent les professions libérales devraient être sensibles à cet argument –, le médecin ainsi remplacé aurait au moins l'assurance de revendre sa clientèle, ce qui n'est pas le cas actuellement. Ensuite, la densité médicale n'en serait pas affectée, puisque, par définition, le nombre de professionnels resterait stable. Enfin, une telle disposition concernerait au maximum 400 ou 500 professionnels, qui devraient alors simplement s'installer 10 ou 20 kilomètres plus loin : ceux qui connaissent les réalités géographiques à l'œuvre savent très bien qu'une telle mesure ne jouerait qu'à la marge.
À l'aube du débat qui s'engage, je souhaite que l'état d'esprit constructif qui nous anime tous et qui ressort des premières réponses que vous avez apportées perdure, car nous devons tous être au rendez-vous. N'ayons pas peur et avançons !