Mon groupe politique votera pour cet avis politique. Je présenterai mon point de vue sur ces trois amendements avant de revenir plus précisément sur le premier. Comme vous l'avez très précisément évoqué, nous nous trouvons au début d'une démarche politique d'accompagnement.Ces amendements rentrent trop dans le détail, non pas de l'avis politique que nous examinons, mais du texte d'origine, qui ne concerne pas le travail de notre commission. Je pense que nous mélangeons les choses.
Il y a une forme d'illogisme dans la présentation de votre amendement : soit on s'oppose aux 20 %, soit on souhaite séparer les objectifs pour que cela soit davantage que 20 %. Une telle séparation elle me semble positive, car il faut distinguer entre un objectif marin et un objectif terrestre. Par exemple la France possède des territoires très particuliers qui vont nécessiter une adaptation locale précise et pointue. Se pose également la question de savoir si c'est le plateau continental ou la mer profonde qui est concerné. Si l'on fusionne les indicateurs, cela risque d'aboutir à un résultat étonnant du type « je bétonne 25 hectares que je compense parce que j'ai rajouté des poissons quelque part, sans que l'on sache exactement où, sans que cela ne soit vérifiable en l'absence d'une cartographie précise ». Je m'oppose donc à votre amendement.