Parmi les sept objectifs proposés par ce règlement figure la restauration des habitats marins tels que les prairies sous-marines ou les sédiments. Il s'agit là d'un enjeu majeur, d'autant plus que les prairies sous-marines jouent un rôle fondamental dans les vitesses d'écoulement – ce qui augmente la sédimentation et limite l'érosion côtière.
Dans nos territoires ultramarins particulièrement touchés par ce phénomène de l'érosion côtière, ce rôle est principalement joué par les récifs coralliens. Au total, sur l'ensemble des outre-mer les surfaces récifo-lagunaires couvrent 55 000 km2 ce qui place la France parmi les pays membres de l'Union européenne ayant le plus de récifs. Aussi je voulais savoir si la protection et la restauration des récifs coralliens et des écosystèmes associés, a fait l'objet d'une réflexion à part entière notamment par la voix de la France.
Dans la présentation que vous nous avez faite, et en particulier à l'alinéa 23, il est prévu un accompagnement suffisant pour les agriculteurs et les pêcheurs, accompagnement financier, technique et humain. J'aurais aimé que vous puissiez nous en dire un peu plus. Il se trouve que j'ai quatre ports de pêche dans ma circonscription et l'activité pêche est en ce moment dans une forme de bouleversement. J'aimerai donc savoir ce qu'il est entendu par « accompagnement suffisant ». Également à l'alinéa 26, il est question d'un financement européen complémentaire en vue d'atteindre les objectifs de restauration de la nature, là aussi si vous pouvez entrer dans le détail et nous expliciter ces éléments.