Je suis d'accord avec M. Martin. J'ai, moi aussi, rencontré des représentants de différentes professions de santé et la mesure est loin de faire l'unanimité. En revanche, nous pourrions trouver un compromis en choisissant d'encadrer l'intérim pour éviter les dérives, plutôt que de le supprimer. Ainsi, les jeunes diplômés ne pourraient pas consacrer plus de 20 % de leur activité professionnelle à l'intérim, durant deux ans. Ils pourraient ainsi s'enraciner dans une pratique, tout en découvrant d'autres univers. Enfin, n'oublions pas que les médecins tombent malades, eux aussi, et qu'ils doivent pouvoir trouver des confrères qui les remplacent.