Avis défavorable.
Interdire l'intérim durant les premières années de carrière ne signifie pas que l'on ferme à ces jeunes diplômés la possibilité de remplacer d'autres professionnels. Simplement, nous ne souhaitons pas qu'ils passent par l'intermédiaire d'agences d'intérim, dont nous avons compris, au fil des débats, qu'elles pouvaient déstabiliser des établissements.
Monsieur Martin, vous l'avez dit, les études ont déjà permis à ces jeunes professionnels de faire l'expérience des différents services d'un hôpital. Considérer qu'ils auraient encore besoin d'éprouver d'autres modes d'exercice de la médecine me semble exagéré. Au contraire, les premières années devraient leur permettre de s'enraciner, au sein d'une équipe hospitalière, ou d'un territoire s'ils choisissent l'exercice libéral. Ce sera toujours mieux que le nomadisme. En tout cas, c'est une mesure que les professionnels approuvent et que les étudiants ne récusent pas, car ils en comprennent les enjeux.