Il faut arrêter l'autosatisfaction ou l'autoflagellation permanente ! En 1993, nous formions 3 500 médecins, en 2007, 7 000, en 2016, 7 600 et en 2020, 9 361. Chacun a donc fait sa part et vous avez fait la vôtre, modeste. Il n'y a pas eu de révolution.
De plus, vous n'avez pas supprimé le numerus clausus, vous avez changé son nom. Je ne suis pas choqué que les autorités fixent un nombre de médecins à former. Le problème, c'est le niveau du numerus clausus.
Enfin, en tant que professeur de médecine, je ne vous dirai pas que nous allons former les médecins n'importe comment, mais je vous dis que l'on pourrait très facilement envoyer des étudiants sur des terrains de stage qui ne sont ni universitaires, ni hospitaliers. On ne le fait pas pour des raisons culturelles.