Nous avons effectivement eu cette discussion lundi soir et vous venez de réexpliquer l'importance des CTS afin d'assurer la cohérence du système de permanence des soins. Je me suis demandé de quel CTS je dépendais ; des recherches sur internet m'ont permis de découvrir qui assurait la présidence et la vice-présidence de cette instance. J'ai interrogé mes collègues pour savoir ce qu'ils savaient de ces structures : personne ne les connaissait ! Honnêtement, je ne crois pas que le CTS, qui réunit beaucoup de monde – le préfet, les parlementaires, des représentants des patients, etc. –, sera l'instance efficiente pour organiser les soins de proximité. Les communautés professionnelles territoriales de santé ont déjà parfois du mal à remplir cette mission : pense-t-on que cela marchera mieux à l'échelon départemental ? En Isère, un département de 1 400 000 habitants, avec des zones d'attractivité des métropoles et des groupements hospitaliers de territoire (GHT) très différents les uns des autres, le CTS pourra-t-il coordonner le parcours santé des patients à l'échelon proximal ? Je n'y crois pas ! Je serais très déçu que l'on fasse croire cela à nos concitoyens et que les membres de notre commission, notamment les plus favorables à des mesures transpartisanes en matière de permanence des soins, puissent penser une minute que le CTS permettra d'organiser les soins de proximité pour tous. Restons vigilants !