J'ai entendu dire tout à l'heure qu'une obligation de participer à la permanence des soins pourrait décourager l'installation des médecins dans les zones concernées. C'est une erreur : alors que 50 % des médecins sont aujourd'hui en burn-out, nous proposons en réalité de mieux répartir la charge de cette permanence. Dans les Vosges, 80 % des médecins y participent, contre 6 % à Paris. Trop peu de médecins contribuent à assurer la permanence des soins, et ceux qui le font sont en train de s'user au travail. Chez moi, dans la Haute-Vienne, l'Ordre lui-même est plutôt favorable à une telle obligation, qui incitera les médecins qui s'investissent dans cette permanence à le faire de manière plus équilibrée, tandis que les autres rechigneront moins à s'y engager, sachant qu'ils ne seront pas seuls et qu'ils pourront se répartir la charge de travail.