L'amendement vise à obtenir un rapport relatif aux effets de la fermeture, provisoire ou pérenne, des services et des lits hospitaliers sur la dégradation de l'accès aux soins dans les territoires en 2022 et 2023. Les rallonges budgétaires que l'exécutif a accordées en cours d'année n'ont pas permis aux établissements de faire face à la hausse de leurs charges. Dès l'été 2022, la Fédération hospitalière de France réclamait 2 milliards d'euros supplémentaires pour couvrir la revalorisation du point d'indice de la fonction publique ; le comité d'alerte sur les dépenses d'assurance maladie estime par ailleurs que 1,1 milliard supplémentaire serait nécessaire pour compenser l'effet de l'inflation sur les dépenses de fonctionnement. Plus de 131 établissements hospitaliers ont été touchés par la fermeture, provisoire ou pérenne, de lits en 2022, sans compter la fermeture nocturne d'environ quatre-vingts services d'urgence, par exemple à Redon dans ma circonscription ou à Ancenis. Plus d'une quarantaine de ces services sont touchés par les fermetures de jour. Bref c'est une année noire, parsemée de plans blancs. Il est donc grand temps de réagir, à la mesure des besoins.