Je tiens tout d'abord à exprimer mon soutien à cette proposition de loi, qui fait suite à une série d'autres mesures – concernant par exemple le numerus clausus, les infirmiers en pratique avancée ou les incitations financières à l'installation – qui vont dans le bon sens.
Ma conviction, d'autant plus forte que j'ai changé d'avis sur le sujet, est que nous n'échapperons pas, tôt ou tard, à une forme de régulation de la répartition des médecins, l'écart de densité étant, pour les généralistes, de 90 à 270 médecins pour 100 000 habitants et, pour les spécialistes, de 74 à 650 pour 100 000 habitants.
Le présent amendement vise à traiter la question par le moyen du conventionnement, à l'instar de ce qui se pratique pour les pharmaciens et d'autres professionnels paramédicaux. Ce conventionnement serait réservé aux zones sous-dotées – soit l'essentiel du territoire national. J'ai bien conscience que cette mesure n'est pas consensuelle, mais je la crois utile.