Les mesures d'accompagnement ont leur importance et l'adoption de l'amendement AS425 serait une bonne chose. Toutefois, je répète que l'existence de déserts médicaux, tout comme le fait que 600 000 Français n'aient pas de médecin traitant, est essentiellement due à un problème de démographie médicale – et pas d'abord à un problème de logement ou d'accompagnement. Il importe de s'attaquer au cœur du sujet.
Par ailleurs, pour revenir à l'exemple des dermatologues, qui sont surreprésentés en région parisienne et quasi absents dans d'autres, veillons tout de même à ne pas trop les contraindre : si l'on oblige des dermatologues à s'installer là où ils ne le souhaitent pas, certains d'entre eux préféreront décrocher leur plaque et, finalement, on aura des dermatologues en moins.