Je ne confonds pas la CPTS, qui est une organisation principalement libérale, et ce que sera le CTS, qui regroupera des associations d'usagers, les collectivités locales, les administrations de la sécurité sociale et l'État : c'est un lieu où tout le monde pourra discuter.
Les libéraux aiment travailler ensemble, et ce depuis longtemps, madame Mélin ; ils ne sont pas tous dans une logique d'individualisme forcené. Que certaines CPTS aient construit des projets aboutis – comme c'est le cas dans ma circonscription –, c'est une chose, mais cela n'emporte pas forcément l'adhésion des autres acteurs.
Sur le terrain, il est assez simple de faire en sorte que les projets s'emboîtent correctement, sans que l'on soit obligé pour cela de construire des structures pyramidales, abstraites et bureaucratiques, ou encore prenant modèle sur les poupées russes. Dans mon territoire de santé, a priori, il y aura deux ou trois CPTS. Les libéraux y préfèrent les petites structures – dans d'autres territoires, au contraire, certains aiment les grosses structures. Grand bien leur fasse ! Quoi qu'il en soit, je ne superpose pas les choses et ne confonds pas les projets. Ceux qui sont défendus par les libéraux sont intéressants, parce qu'ils leur permettent de sortir de l'individualisme inhérent à leurs métiers. Les CTS, quant à eux, permettront une approche plus large, partagée avec les collectivités locales et les hôpitaux, ou encore les centres de santé. Je reste donc tout à fait favorable à mon amendement.