Le mieux n'est pas forcément l'ennemi du bien : ce n'est pas parce que notre demande est déjà satisfaite qu'il ne faut pas adopter cet amendement...
Vous ne voulez pas que le dispositif soit trop rigide, mais nous proposons justement de créer des commissions en fonction des spécialités médicales en carence : là où il manque des professionnels dans une spécialité, la création d'une commission visera à résoudre le problème, mais s'il n'y a pas de carence – et c'est tant mieux –, il ne sera pas nécessaire de le faire.
Si l'on en croit Doctolib, il reste huit rendez-vous disponibles avec un gynécologue d'ici à la fin de la semaine dans votre circonscription, monsieur le rapporteur, et quatre dans la vôtre, madame la présidente, tandis que, dans le Gers, il n'y en a pas un seul dans les six prochaines semaines. C'est en raisonnant à partir des spécialités carencées que l'on pourra les réintroduire dans un territoire : il faut savoir ce qui existe et ce qui manque pour poser les conditions d'une prise en charge réelle.