Je le dis à notre collègue du groupe Rassemblement national, sur ce sujet, il n'y a pas matière à renoncement. Or ce qui ressort précisément de son intervention, c'est du renoncement, et pas de propositions. Je le dis avec beaucoup d'humilité, depuis que je suis cette terrible question, j'ai vu toutes les majorités se fracturer, les unes après les autres, parce qu'elles étaient incapables de faire en sorte que l'on puisse avancer. Il y a tout de même eu deux avancées : le numerus apertus, qui n'a pas été supprimé mais que l'on a augmenté, et la création des CPTS – un élément fédérateur très important.
Un gros travail a été accompli, tant au sein d'un groupe transpartisan dont je fais partie que par Frédéric Valletoux. Faisons preuve d'intelligence collective et soyons capables, les uns et les autres, d'aboutir à un texte solide, permettant d'apporter un certain nombre de pistes. Vous observerez d'ailleurs, monsieur le rapporteur, que nous n'avons déposé aucun amendement visant à détricoter des mesures que vous avez prises ou que vous proposez ; nous présentons des mesures complémentaires ou différentes.
Je suis surpris, madame la présidente, de voir que beaucoup d'amendements ont trépassé, au titre de l'article 40 de la Constitution. Certains d'entre eux portaient sur le CESP, instauré en 2015, que l'on veut pourtant élargir : il faudra nous donner des explications. Il en a été de même pour les propositions d'expérimentations : quel dommage ! Pourtant, il y a quelques jours, des textes bien plus lourds n'ont pas eu à passer sous de telles fourches caudines. J'invite chacun à réfléchir à tout cela.