Je voudrais d'abord à mon tour saluer les fonctionnaires à la fois de l'AFT et de l'APE, parce que nous entendons trop souvent dans cette commission des polémiques qui jettent le discrédit sur leur travail. Je voudrais également dire à notre rapporteur spécial Kévin Mauvieux, qui parle d'insouciance coupable s'agissant de l'endettement, qu'il est préférable d'agir. Vous déplorez ainsi les conséquences dont vous chérissez les causes en ne souhaitant pas agir sur l'endettement de notre pays. De ce point de vue, la majorité prend ses responsabilités et souhaite agir pour le désendettement dans un pays qui emprunte plus d'un milliard d'euros par jour ouvré. Je souhaite également rappeler qu'un débat s'est tenu dans cette commission sur la dette par rapport à la charge de la dette. La dette génère bien entendu de la charge de la dette. Cependant, nous ne pouvons pas nous réfugier derrière l'augmentation des taux d'intérêt pour critiquer toute forme d'endettement, comme le fait le président Coquerel.
Sur le CAS PFE, je souhaite rappeler au nom du groupe Renaissance que malgré sa forme, il s'agit d'un compte notionnel par définition, qui correspond à des opérations dont on peut comprendre qu'elles soient secrètes. Ce CAS a permis aussi de sauver notre tissu économique. Je pense notamment à Air France-KLM et à la SNCF.
Pour les OAT à dix ans, nous avons prévu un taux de 2,5 % fin 2022 et 2,6 % en 2023. Le contexte est aujourd'hui différent, avec une hausse des taux directeurs de la BCE et du dollar et une volatilité accrue des marchés financiers. Monsieur le ministre, envisagez-vous de revoir cette prévision ou est-il trop tôt pour le dire ?