Sur la question du pouvoir d'achat, le ministre délégué aux outre-mer promeut des mesures spécifiques aux territoires ultramarins, en particulier la limitation de la hausse des loyers et une aide alimentaire destinée aux foyers ne bénéficiant pas des minima sociaux. S'agissant de la rentrée scolaire, la loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, en cours de discussion, revalorise l'allocation de rentrée scolaire de 4 %, de même que les bourses scolaires de collège et de lycée, qui seront revalorisées à compter du 1er septembre.
En ce qui concerne le coût des fournitures scolaires, j'ai envoyé une circulaire aux directeurs d'école et aux chefs d'établissement demandant que cette charge soit limitée au maximum pour les familles : une liste modèle de fournitures a notamment été publiée. Enfin, nous avons élargi le périmètre des fonds sociaux déjà existants qui étaient jusque-là réservés au second degré : une circulaire vient d'être envoyée pour que ces aides soient étendues au premier degré.
Pour ce qui est des affectations, nous entendons pleinement les aspirations des professeurs qui souhaitent pouvoir revenir ou demeurer dans les territoires ultramarins. Mais cette aspiration doit être conciliée avec l'obligation qui est nôtre de répartir les enseignants équitablement sur le territoire national. Pour l'année scolaire 2021-2022, à La Réunion, la bonification CIMM a permis que la moitié des demandes soient satisfaites. Cependant, et je suis d'accord avec vous sur ce point, nous devons et nous allons faire mieux. Nous comprenons la spécificité des outre-mer, notamment en ce qui concerne l'éloignement géographique de certains enseignants. En attendant, j'ai demandé que toutes les situations individuelles, notamment celles qui sont liées à des considérations familiales, soient étudiées avec soin. C'est l'une de mes priorités.