Je parle dans le secteur économique par rapport à d'autres secteurs économiques. Je rappelle que nous sommes actuellement en déficit. J'examine pour ma part les résultats des énergéticiens. Gardez à l'esprit que nous pâtissons de situations monopolistiques. Il serait pertinent de déterminer une conduite permettant d'arriver à des baisses de coûts dans les territoires ultramarins que nous nous engagerions à répercuter ipso facto au bénéfice des populations ultramarines.
La SARA a des tarifs nettement plus élevés qui ont oscillé entre 25 % et 37 % depuis février, et supérieurs à Orly. Pourriez-vous en expliquer la justification économique ? Je peux vous assurer que toutes les compagnies aériennes font d'importants efforts. Nous avons diminué nos effectifs, nous faisons des efforts en permanence pour améliorer notre compétitivité et nous n'avons qu'une envie : les répercuter au bénéfice des clients. Il faut arrêter de diffuser cette image selon laquelle les compagnies aériennes veulent constituer des bénéfices sur le dos de leurs clients ou des populations ultramarines. Nous sommes tous en univers extrêmement concurrentiel. Des spécificités aux liaisons aériennes ultramarines apparaissent qui plus est.
Je pense que cette situation pourra être corrigée par des mécanismes correcteurs d'action publique et de politique publique, ainsi que localement.