S'agissait de la concurrence, notez que le rapport de la délégation sénatoriale sur la continuité du territoire remis fin mars de cette année a conclu que le marché des outre-mer était un marché très ouvert et très compétitif, et nous ne sommes pas les seuls à l'affirmer. Du côté de la compagnie Air France, nous, qui avons une vision globale, le confirmons : par rapport au reste de notre réseau, ce réseau des territoires d'outre-mer est extrêmement compétitif en regard de ce qu'il se passe ailleurs. Cet élément est extrêmement positif sur les prix et permet de contenir les hausses de prix qui pourraient résulter de la hausse des coûts évoquée précédemment.
Dans un marché ouvert, les compagnies ajustent leurs prix, de même que par rapport à la demande. Il n'empêche toutefois qu'elles ont un impératif de pérennité économique. Même si le marché est ouvert, l'équilibre économique doit finalement être assuré.
Vous faites référence à des compagnies qui ont opéré dans le passé comme Level Airways et qui n'avaient pas de stratégie ni de politique tarifaire suffisamment viables pour leur permettre de continuer à opérer sur ces axes. Ce marché est donc ouvert, concurrentiel, et en même temps avec des acteurs responsables économiques qui ont l'obligation d'équilibrer leurs comptes. C'est bien sur ce chemin que nous évoluons. Mes propos ont été confirmés par les rapporteurs dans le rapport sénatorial sur la continuité territoriale.
Par ailleurs, une question portait sur les aides d'État. Je vous informe qu'au mois d'avril de cette année, Air France-KLM a remboursé l'intégralité des aides d'État que nous avions reçues pendant la crise de la Covid-19.