Je suis assez marqué par les indicateurs que vous avez considérés parce que j'ai l'impression que le modèle tel qu'il est construit est le meilleur qui soit en matière de concurrence et finalement de réalité économique sur le marché aérien. Or, dans les indicateurs que vous avez évoqués, et vous avez notamment soulevé la question du prix au kilomètre parcouru, je ne vois pas à quel moment vous considérez l'exiguïté du marché intérieur de ces territoires qui fait peser une supportabilité de prix qui n'est pas acceptable pour nos populations alors qu'ainsi que vous venez de l'énoncer, vous effectuez la surveillance des marchés. Je soulignerai du reste la question du niveau de concurrence équitable.
Les indicateurs que vous prenez aujourd'hui ne correspondent pas à la réalité économique des modèles qui permettraient une supportabilité pour les usagers, sachant que ce sont des territoires enclavés. Le seul moyen de désenclavement de ces territoires est l'aérien ou le maritime. Pour ce qui concerne le transport de passagers, le seul moyen est l'aérien car en matière de délai, le maritime n'est pas envisageable.
Avez-vous pensé à revoir vos indicateurs ou considérez-vous que vos indicateurs sont les seuls possibles ?