Comme vous, j'entends les préoccupations des habitants de mon territoire du bassin minier, l'un des territoires les plus pauvres de France. Mon combat, lorsque j'étais ministre déléguée chargée de l'industrie, visait à créer de l'emploi, de l'emploi bien rémunéré et de l'emploi industriel, pour réduire le taux de chômage dans ces territoires et faire en sorte que leurs habitants vivent mieux.
Aujourd'hui, comme ministre de la transition énergétique, j'essaie de les protéger contre l'augmentation des prix de l'énergie, et aussi de les accompagner lorsqu'ils sont en situation de précarité énergétique. C'est ce que nous faisons avec le blocage des prix du gaz et de l'électricité et avec la baisse du prix du carburant. C'est ce que nous faisons plus largement dans la loi relative au pouvoir d'achat que le Parlement devrait adopter demain, avec la revalorisation de 4 % des retraites et des pensions de réversion – ce qui est très important dans notre territoire –, ainsi que de nombreuses prestations et de divers minima sociaux.
La loi en faveur du pouvoir d'achat permet également une avancée en matière de coupures pour cause d'impayés : au-delà de la trêve hivernale – toute coupure reste interdite entre le 1er novembre et le 31 mars –, un mois supplémentaire doit permettre aux usagers de trouver des solutions.
Cette loi vise aussi à lutter contre ce que vous avez dénoncé plusieurs fois : les coupures d'électricité décidées par les fournisseurs sans même discuter, sans prévenir les centres communaux d'action sociale (CCAS), alors que ces derniers sont prêts à accompagner les usagers.
Je m'engage, avec le concours des services de l'État – notamment la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui a évidemment un rôle à jouer – et celui de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), à accompagner les plus précaires, afin de trouver des solutions et de mettre un terme à ces coupures.