La troisième vertu de la proposition de loi est de montrer qu'il existe malheureusement dans notre pays des pouvoirs qui parviennent à faire peser l'injustice contre la justice, l'oligarchie contre la démocratie, l'aveuglement de la bureaucratie contre les honnêtes fonctionnaires du service public. Sur les retraites, on a senti, du début à la fin, le joug, le poids non pas de l'Europe, mais de l'épouvantable bureaucratie bruxelloise, empire de paperasserie, qui joue la courroie de transmission – la vraie, celle-là – de la mondialisation, au détriment des peuples qu'elle est censée protéger.