Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, cher Charles, chers collègues, c'est avec émotion que je prends la parole après cette terrible nouvelle.
Cela fait désormais six ans que je siège dans cette assemblée et six ans que je suis ce qu'on appelle un député de l'opposition. En démocratie, appartenir à l'opposition, c'est l'école de l'humilité ; c'est accepter de gagner parfois, de perdre très souvent ; c'est accepter que le fait démocratique est motivé par la création d'une majorité.
Je crois, monsieur le ministre, que vous avez gardé les mauvaises habitudes de l'époque où votre camp détenait la majorité absolue. Le temps où vous pouviez vous affranchir de la culture du compromis est révolu.