Que dirions-nous d'un gouvernement qui demeurerait sourd aux revendications des organisations syndicales et obstinément aveugle aux manifestations de millions de ses concitoyens pendant des semaines, pendant des mois ? Que penserait-on des pressions exercées sur le président de la commission des finances issu de l'opposition – et dont je salue le travail – pour l'empêcher justement d'exercer sa mission ?