Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, quelques semaines après le hold-up démocratique du Gouvernement pour passer en force la réforme des retraites, sans vote de notre assemblée, l'initiative salutaire du groupe LIOT devait nous permettre de débattre aujourd'hui de son abrogation. Son texte aurait dû permettre à la représentation nationale de voter enfin sur une réforme injuste, à laquelle les Français sont toujours majoritairement opposés. Malheureusement, une minorité organisée s'est donné pour mission de vider cette proposition de loi de sa substance et d'éviter tout débat. Depuis le début, la perspective d'un vote de l'Assemblée nationale vous fait peur ,