Vous l'avez dit, notre système de santé fait face à des problèmes structurels. Les urgences sont la concentration de nombreux problèmes venant aussi bien de la médecine de ville que de l'hôpital : démographie médicale inadaptée, permanence de soins non assurée, mauvaise articulation entre la médecine de ville et l'hôpital. Mon devoir, en tant que ministre chargé de la santé, est non seulement d'apporter des réponses à court terme pour cet été, mais aussi des réponses à long terme.
Dans le cadre de la « mission flash », j'ai proposé quarante et une mesures pour améliorer, dès cet été, le fonctionnement des urgences et des soins non programmés. Elles reposent sur la responsabilité de chacun d'entre nous – par exemple, appeler le 15 avant de se rendre aux urgences –, sur la disponibilité des professionnels et sur une meilleure coordination entre la médecine de ville et l'hôpital.
Dès la rentrée, nous réunirons l'ensemble des parties prenantes – soignés, soignants et élus – pour planifier, sur le long terme, l'organisation générale de notre réponse aux besoins de nos concitoyens en matière de santé. Cette conférence des parties prenantes…